L'illustre conseil des sages du central 46 venait de terminer sa réunion exceptionnelle, à l'ordre du jour : faire un résumé détaillé de toutes les pertes qui ont eu lieue lors des assauts successif des Arrancars, puis des Quincy au domaine Tokisada, comment la situation fut gérée en interne et comment y remédier...

La situation est suffisamment critique et exceptionnelle pour que des décisions inédites extraordinaires soient prises et c'est en grande partie à cet homme qu'on les doits. Qui ? Yusuke Amakado.

Nom du PNJ

Besoin d'une information sur ce PNJ ?.
Le vétéran vraiment vénère...

Spoiler:

L'individu portait le regard vers l'actuel commandant, Ichiro Tai. Il était méprisant envers cet homme qu'il a, jadis, considéré comme un remarquable compagnon d'arme. La déchéance était totale pour le vieux dirigent des armées, incapable de faire face à la crise, il venait d'être tout bonnement destitué...

" Yusuke Amakado est nommé à compté de ce jour Capitaine-commandant du fait de ses actions récentes, de ses états de services exemplaires et de toute l'expérience dont il pourra faire profiter la Soul Society.

Il sera libre de remodeler à sa guise les armées de la cours, nommer lui-même de nouveaux membres ou d'en retirer si nécessaire. "

C'est visiblement peiné que s'en alla le petit homme. Le poids de la fatigue sur cet homme venait de s'alléger légèrement.

" Merci à vous, ô grands sages. Mon premier ordre va être de convoquer ici même les capitaines de toutes les divisions ainsi que Sonohara Hijiri, Nishika Tokisada et enfin, Byakuya Kuchiki. "

Il ne faudrait que quelques heures avant que le message ne fasse le tour de Soul Society... L'évènement était une fois encore assez rare.

De petits papillons aux allures sombres virevoltaient un peu partout dans le seireitei, tous partaient du centre de ce lieu, en direction des différentes divisions. Les différents Lieutenants les reçurent pas loin de la simultanéité, Eichi, à la première, Nishika, à la deuxième, Sonohara, à la troisième, Rukia, à la cinquième, Byakuya, à la sixième et Nao, à la septième.
Ces papillons apportèrent tous, une convocation pour les capitaines et trois des lieutenants susnommés. Une telle réunion était exceptionnelle, cela devait annoncer quelque chose de grave, une question était donc sur toutes les lèvres...

Devant la porte, attendaient déjà deux personnes, Sonohara Hijiri, la lieutenante de la 3éme division et Kao Taijitu capitaine lui de la 5éme. Ce dernier semblait fatigué et agité, mais ça ne l'empêchait pas d'oublier la bienséance. Dans une discussion de simple politesse entre les deux individus se dessina une question de Kao.
-Au fait, n'étiez-vous pas censé venir avec votre capitaine ?
mais ils furent coupés par l'intervention d'un nouvel arrivant.
- Salut frérot, dit tu sais pourquoi on est tous convoqués... oula tu as un petit œil toi, tu as mal dormi ? le capitaine de la 7éme, Awasete Taijitu venait d'arriver devant la chambre des 46.
- Bonjour à toi aussi, non je ne connais pas le sujet de la présente convocation, mais je pense que cela doit avoir un lien avec ce qu'il sait passer cette nuit à l'académie.
-L'académie ?
-Hier, on a eu des ordres contradictoires, interdiction de s'approcher de la quatrième division, puis, après un boucan, on nous a envoyé rétablir l'ordre.
-Le capitaine Masatsugu n'arrive plus à gérer son académie ?
-C'est justement là, un des problèmes, à mon arrivée il n'était pas là et toute la division avait oublié la journée qui venait de s'écouler.
Awasete écarquilla les yeux, en effet la situation était fortement étrange.
Les derniers attendus à cette réunion arrivèrent dans la foulée de cette information. Les capitaines Renji Abarai, de la 2éme et Yahiro Kuchiki, de la 6éme accompagnés tous deux de leur lieutenant respectif, le deuxième de ces capitaines avait un teint plus pâle qu'habituellement et malgré son habituel sourire inquiétant, on sentait un certain malaise.
-Ca-vas Yahiro ? s'inquiéta Awasete.
le blafard allait répondre, mais il fut coupé par le dernier capitaine, celui de la 3éme, Akio Kokuzoku.
-Mais oui il va très bien ! bon qu'est ce qu'on fout la ? J'ai pas l' temps moi, mes expériences sur l'adn des hollows sont dans un stade critique là. Je suis sur le point d'enfin synthétiser ce poison qui sera si douloureux que c'est la douleur qui tuera les hollows, ce n'est pas merveilleux ça ... je vois, mon enthousiasme ne vous convainc pas, je capturais des hollows pour vous démontrer, à quel point c'est marrant de faire souffrir ses ennemis !
Les discussions avaient cessé, car tout le monde regardait Akio, comme s'il était fou, ou exaspérant.

Un garde s'avança face à l'attroupement.
-Tout le monde est là, vous pouvez y aller annonça t'il en ouvrant la porte, avant qu'il ne fut coupé par une question légitime.
-Attendez ? Où est Masatsugu ? Je croyais que tous les capitaines étaient convoqués ?
Le sujet sensible soulevé en premier par Kao, fut rouvert par Yahiro.
-Le capitaine Kioku a été dispensé de l'obligation de venir. Entrés maintenant, le conseille vous attend.
Les regards étaient tous différents, celui de Kao et de Yahiro était inquiet sur le même sujet, mais pas de la même façon. Akio avait le regard énervé et tourné vers l'arrière, Renji et Byakuya marchaient, côte à côte, mais pas en égal, Renji restant derrière son modèle, le respectant encore malgré son grade plus élevé. Awasete lui avait un regard insouciant. Il ne se doutait pas de ce qui les attendait dans le tribunal des âmes...

Les portes bien défendues du central s’ouvraient et laissaient ses « invités » libres d’y entrer. Deux gardes aux atours propres à l’escadron de la police militaire, placés en tant que gardes rapprochés des magistrats surveillaient les allées et venue à l’extérieur, puis, une rangée de douze d’entre eux dans le couloirs menant vers le tribunal à l’intérieur, six de chaque côté, avec assez de place pour que nos capitaines puissent se faufiler en file indienne entre eux. Ces soldats étaient équipés de lances traditionnelles dont les extrémité se terminaient en un « c » plutôt qu’une pointe, leur usage était de maintenir au sol tout individu jugé potentiellement dangereux. Chacun de ces soldats excellait dans l’art d’immobiliser un adversaire seul ou à plusieurs, autant qu’ils excellaient dans leurs prouesses physiques et le bakudo, c’était de notoriété publique.

S’ils avaient franchi les portes, c’est dans un calme tous relatifs que chaque capitaines, et leurs autres invités progressaient. En effet, le silence est une loi d’or ici. Il s’agissait là d’une forme de respect envers l’autorité la plus haute et la plus influente de Soul Society, une autorité que même le capitaine-commandant ne pouvait contester.

Les emplacements étaient désignés pour chaque personnes, au sol, marqués par le symbole d’une division et éclairé d’une lumière venant des étages, actuellement, les différent sièges des magistrats, eux, n’étaient qu’à peine visible, puisque la lumière qui émanaient de ces emplacement n’étaient éclairés que de lueurs de bougies, laissant à peine deviner la présence d’êtres humains. Il y avait des panneaux blancs, marqués de l’emblème représentant chaque juge devant eux, même si la pièce n’était pas plongées dans le noir total, il aurait été impossible de voir le visage de ces hommes illustres.

Les capitaines devraient prendre place sur les dalles blanches, octogonales, au centre de laquelle la fameuse marque distinctive de sa division était gravée, bien entendu, la salle n’avait jamais subit la moindre rénovation : il y avait toujours treize emplacement prévu pour les très rares cas où les capitaines du Gotei 13 se réunissaient. Il y avait toutefois vingt-six autres emplacement, sans aucune indication particulières placées derrières les premières, destinée entre autre, le cas échéant à Sonohara Hijiri, Nishika Tokisada et Byakuya Kuchiki. La scientifique semblait particulièrement en forme et peu nerveuse. Voir même souriante. Elle lançais une petit clin d’œil amusé à Nishika et Byakuya, ce dernier l’ignora.

La lumière du plafond éclairait un individu situé au même niveau qu’eux. Il portait un uniforme de Shinigami, mais légèrement modifié afin d’avoir une apparence plus armurée, renforcé au niveau des épaules, du coup et c’était facilement devinable, une couche rigide sous le kimono. Il portait un haori blanc de capitaine, sans manche, long assez pour descendre sous ses genoux, l’homme faisait un peu plus de cent quatre-vingt dix centimètre, paraissait âgé, physiquement on lui donnerais la mi-soixante, début soixante-dix ans, parfaitement taillé pour le combat et n’affichant aucun signe de vieillesse malgré son allure : ce gars en imposait. Il était droit comme un i, ses deux mains tenaient fermement le haut d’une sorte de canne plutôt longue, aucun Zanpakuto visible. Faisant peu de cas des interrogations d’éventuels individus, que ce soit verbalement ou par les mimiques confuses des gens qui lui faisaient face, il s’élança dans sa présentation…

«  Commençons, messieurs, mesdames. Je me nomme Amakado Yusuke et je suis à compté de ce jour votre capitaine-commandant. »

Personne ne l’avait jamais vu avant. Autant dire que ça en choqua plus d’un et ça se voyait, Sonohara, elle, semblait plus amusée que jamais, mais surement pas surprise. S’il y avait quelqu’un qui l’observait, ce quelqu’un ne pouvait avoir qu’une conclusion à faire : elle savait. Comment ? Pourquoi elle ? Peu importe, puisqu’une fois encore, Yusuke fit taire les éventuelles questions posées ou se contenta de continuer…

Spoiler:

« Ichiro Tai a été en ce jour relevé de ses fonctions pour incompétence ayant GRAVEMENT contribué à la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons, mettant en danger la survie de la Soul Society, de l’équilibre de la balance des âmes et à nous tous ! »

Il parlait d’un ton ferme. Il balayait du regard, certains des capitaines… Avec beaucoup de mépris.

« Un assaut d’Arrancar sur la Soul Society. Une petite armée d’Hollows sur notre territoire sacré, d’innombrables victimes dont un capitaine… le rapport que j’obtiens de de cette journée-là ? EXTREMEMENT DESASTREUX ! »

Un soldat vint et lui tendit un document : « Je lis ici, pendant l’attaque… Les efforts combinés de Byakuya Kuchiki, Sonohara Hijiri et Jami Sennin ont contribués à repousser au moins deux envahisseurs… Masatsugu Kioku qui reste en arrière pour protéger les étudiants… Mais… Que lis-je ? Oh ? »

Il feinta de sourire, amusé. Puis se ressaisit immédiatement, il avait vraiment peine à contenir sa colère et ça se voyais. Les juges du central quarante-six, au-dessus de lui semblait se murmurer un tas de choses, même s’ils étaient inaudibles, c’était CERTAINS qu’ils adhéraient avec chacune de ses paroles.

« Mon problème n’est pas ce que je lis, mais plutôt ce qui ne figure pas dans le rapport. J’ai deux Taijitu sous mes yeux. Je vois ici que Kao Taijitu s’est battu avec un Arrancar… Mais où était son frère ? Hm ? »

Il avança d’un pas…

« Une question plus simple ? Où étiez-vous, vous ? »

Cette fois il se tourna vers Kanjy Eichi et Akio Kokuzoku et Yahiro Kuchiki…

« Pendant que nous étions attaqué, où était le fer de lance de nos armées ? Cette question est également valable pour Ichiro Tai, même s’il n’est pas avec nous actuellement. », il poursuivit et parla même de la récente attaque sur les Tokisada, la gestion simplement ridicule de cette crise sans précédent envers une famille noble, au lieu d’envoyer des capitaines, c’était des trouffions qui l’étaient, s’il avait perdu le contrôle de lui-même à ce moment-là, il les aurait tous qualifiés d’imbéciles.

Globalement, pour lui, le commandant et la quasi-totalité des capitaines qu’il avait nommé était tout autant indigne que lui au post de capitaine, à ce stade, chacun d’eux devait se sentir fort insulté par cet inconnu sortit de nulle part et c’était bien légitime. Mais une fois encore, il mit fin à toute protestation, cette fois, par le biais de sa pression spirituelle, si intense que Sonohara, par exemple, tomba à genoux, deux gardes de la police militaire sombrèrent inconscient en à peine une seconde et même certain magistrat perdirent quasiment conscience, on le suppliait d’arrêter !
Il le fit.

Spoiler:

« J’ai décidé que chacun de vous allait être remplacés. Les suivant : Abarai Renji échangera sa place Tokisada Nishika, qui devient capitaine de la même division. Réciproquement avec Akio Kokuzoku et Sonohara Hijiri. Réciproquement avec Yahiro Kuchiki et Byakuya Kuchiki. C’est incontestable ! »

Ne se préoccupant plus, une fois encore des éventuelles plaintes et suppliques, il ajouta :

« Quant aux trois derniers. J’ai soumis récemment les noms de trois potentiel remplaçant et si les circonstances d’échanges de postes pour vos trois collègues sont particulières, dans ce cas-ci, mes candidats n’ont même pas tous remplis les conditions afférentes à être officiellement nommé tel que la tradition l’exige. Mais justement à cause de vous, nos traditions doivent être abandonnées temporairement pour gérer la crise, aussi je vous laisserais une chance : Un combat aura lieu entre vous et mes candidats à vos postes respectifs. Prouvez-moi que vous n’êtes pas de simples capitaines fantoches… »


Un papier est remis à chaque capitaine. Ces derniers avaient rendez—vous dans une heure dans la cours du central, les jumeaux Taijitu et Kanjy Eichi étaient attendu, près à se battre avec l’ensemble de leurs divisions présentes. Toute absence sera évidemment considéré comme un abandon du poste et traité avec sévérité !

Peu avant que tous se dispersent aux quatre vents, une jeune femme vint interpelé le commandant. Il n'avait clairement pas le temps de réponse à ses questions, mais il se donna tout de même la peine de lui donner un os à ronger, à elle qui avait tant perdu...

«  Tokisada Nishika je présume ? Je n'ai pas le temps de répondre à vos questions, mais je peut vous recevoir ce soir dans les quartiers de la première division où je vous le promet, vous aurez ces réponses. Rompez. »

Spoiler:

---

Moins d’une heure plus tard, la convocation des divisions concernées avait eu lieues. Les membres s’amassaient dans la cours intérieur de la structure normalement dédiée à la seule fréquentation des magistrats du central. C’était noir de monde.
Pour l’occasion, l’espace a été aménagé comme une sorte d’arène. Les trois candidats de Yusuke Amakado attendaient patiemment  au centre.

« Bien, vous ne vous êtes pas dégonfler ? C’est parfait. »

Il s’adressait bien entendu aux frères Taijitu et à Eichi Kanjy, ces derniers attendaient à l’entrée du cercle où allait se jouer leur vie. Voilà comment cela se présentait : cette cours était autrefois utilisée pour les duels entre Kenpachi.

Ces derniers étant particulièrement destructeurs, le central ordonna que les combat futur se dérouleraient sur les quartiers mêmes de la onzième division. Cet endroit était également utilisé pour les autres combats d’importance et les exécutions pour traitrise ou les duels plus personnels, quand un noble était vexé ou un magistrat outré, il faisait appel à un bras armé. Yusuke lui-même avait acquis, il y a longtemps, son poste lors d’un combat à cet endroit.

Plusieurs sièges avaient été placés en surélévation pour permettre à l’organisateur notamment d’assister de près aux futurs combats, des panneaux installés pour protéger la foule tout autour d’un tas de sable.

«  Je vais demander à Eichi Kanjy d’avancer »

Il s’avança…

« J’ignore qui vous êtes Amakado-san, mais je vais m’occuper de votre homme, puis, je me ferait une joie de vous botter votre derrière arrogant ensuite… »
« Haha ! Tu me fait rire gamin. Je t’accorde ton duel si tu gagne. Sinon, je te dit adieu. CHAI XIANQIO ! »

L’individu qui répondit à l’appel était un homme de stature moyenne, peu impressionnant aux premiers abords, n’ayant aucun sabre visible…
La foule murmurait…

« C’est Xianqio, le jardinier de la division médicale non ?! »
« T’es sérieux ? Le jardinier ? »
« Pssss pssss »

Oui. C’était vrai. Chai Xianqio est le jardinier attitré de ce qui était jusque-là, la quatrième division. Plutôt connu pour son manque de compétence au combat et pour son caractère taciturne, l’homme allait pour la première fois être sous la lumière des projecteurs. Ses deux compagnons s’écartèrent, il avait l’air vraiment gêné.

« C’est une blague ? Un simple jardinier… »
« HAJIME ! », criait Yusuke. Cela signifiait que le combat commençait…