Je commençais à me réveiller, me voilà dans une grande tour, c'était ça qu'on appelle la tour des regrets, je me souvenais pourquoi j'avais été envoyé ici, j'ai tué un fullbringer innocent, mais je ne pouvais pas savoir que celui qui m'avait demandé était un homme qui n'appartenait pas au gotei 13. Je n'y pouvais rien, j'étais juste bloqué ici sans pouvoir faire quelque chose, j'avais une mort sur la conscience, cette douleur me faisait plus mal que mes douleurs physiques, j'étais rongé par la culpabilité, malgré ça, il y avait une autre douleur, la solitude, je me disais que personne était là, où sinon les gardes qui patrouillaient et me surveillaient, je n'osais pas les attaquer, j'avais déjà une mort sur la conscience et vu mes blessures, cela allait être du suicide. J'étais perdu dans mes pensées, j'allais avoir un jugement pour mon crime, je commençais à repenser au passé, ce que je n'ai pas pu protéger, je commençais à pleurer, mais pas de tristesse, de haine. J'étais tellement en colère, mes choix qui avaient mal tourné, des gens que je n'avais pas pu protéger.

J'entendais des pas, je me demandais qui était là, je commençais à regarder cette ombre qui apparaît, je commençais à sécher mes larmes, je me demandais qui pourrait venir ici, je voyais son visage et là, je comprenais que quelqu'un comme lui avait le capitaine Masatsugu Kioku !

Je l'entendais arrivé, d'un coup il avait sorti son zanpakuto en bois et me frappa violemment le visage, je pouvais le sentir, il était énervé, il n'avait pas l'air de vouloir sympathiser avec moi, d'un geste rapide, il était parti cherché des chaises et  il m'en lança une, c'était clair, il n'était pas ici pour compatir de mon désespoir, mais plutôt me tabasser. De toute façon, c'était ce que je méritais, puis le capitaine commençait à me crier dessus :

Alors maintenant, tu vas me dire pourquoi tu as tué ce Fullbringer et comment tu as obtenu le laissé passé qui a permis de te rendre dans le monde des humains !

Comment pouvais-je répondre, c'était si stupide à un tel point, je m'étais fait manipuler par un inconnu, un sentiment de culpabilité commençait à venir en moi, j'essayais de reprendre mon courage et d'affronter ma lourde faute.

Un hom...me qui portait la veste des capitaines me l'av...ait donné, je pensais que je dev..ais et il m'a pas...sé un pass qui était se...nsé être vrai.

Comment pouvais-je retenir mes larmes... cette culpabilité qui me faisait si mal, j'étais si triste, les larmes commencèrent à couler, j'avais si honte de pleurer devant un capitaine, mais j'avais préféré resté comme ça, des pleurs de bébé, mais qui n'étaient pas faux.