Suzuran Anri

 « Je suis née pour être un monstre et j'hanterais vos pires cauchemars. »

DESCRIPTION PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE

Pour décrire Anri physiquement, ce n'est pas bien compliqué. Sure d'elle, consciente de ses talents, que se soit pour le business, pour le sport, sur le plan de la culture japonaise, notamment l'histoire et la géographie et aussi, sur sa capacité à faire ce qu'il faut, quand il faut, quitte à se salir les mains. Ce trait lui donne un charisme fou, sublimé par sa beauté presque surnaturelle, mais que je nuancerais en disant que si elle n'avait pas eu à toujours devoir être parfaitement entretenue et irréprochable sur le plan vestimentaire et cosmétique, durant la période qu'elle a passer au sein du clan Suzuran, elle serait sans doute restée dans la moyenne de ce qu'il se fait au japon. Tout ceci contribue tout de même à lui donner soit un magnétisme perceptible de ce qu'elle considère comme "des petites gens", soit à tendance à agacer de part la frustration qu'elle inspire, tant elle semble arrogante, auquel cas, elle parlera de ces personnes là comme de simple "envieux". Après tout, les orgueilleux surévaluent leurs aptitudes, ce n'est pas son cas !

Entre les "petites gens" et les "envieux" se placent tout ceux qui l'admirent, veulent lui ressembler ou obtenir quelque chose d'elle à différent degré. Ces gens ne l’intéressent que s'ils ont eux-même quelque chose à lui apporter, financièrement ou en terme d'informations ou parfois, un peu de fun d'un soir, dans le cas contraire, ils ne recevrons au mieux, que de son déni absolu ou son mépris total et une sévère correction pour les plus récalcitrants... Qui verraient en elle une faible femme.

Âgée de vingt-neuf ans, Anri prend soin d'elle, son corps est sculpté de manière athlétique, ses formes sont rondes et fermes là où il le faut, c'est à dire le fessier, la poitrine. Son ventre est carré. Elle arbore une chevelure longue, noire, décorée de petit atours propres aux traditions japonaises shintoïste ou bouddhique. Ses tenues se composent au choix de tailleurs noirs, associés à des chemises blanches, de pantalons serrant à l'arrière, ample aux jambes ou de mini-jupe à volants et d'un mini-short car sa pudeur est toujours très importante. Les tenues classes quoi.

Il lui arrive d'opter pour des vestes de tailleurs, avec simplement un haut de bikini en dessous sans rien d'autre, un pantalon ample, suffisamment souple pour épouser le moindre de ses mouvements, toujours dans les tons noirs. Ses cheveux sont rarement attachés, elle porte très souvent des gants cours en cuir, des lunettes de soleils et une sorte de grande boite attachée dans le dos, parfois, un attaché-case.

La boite est aussi grande qu'elle, il s'agit d'un étui dans lequel elle garde des exemplaires de ces jeux et d'autres objets peu suspicieux. Mais il est doté d'un faux fond en plomb, doublé de velours où viennent s’insérer trois autres objets : Un katana de très bonne facture, à la poignée classique, doté d'un same rouge. Le tsuba représente les orchidées à flanc de montagne, gravé, de forme ovoïde. Le fourreau est en bois, noir, avec un tressage rouge.

Ensuite, on y retrouve le traditionnel 9mm et ses munitions, deux chargeurs de dix balles, il est chromé et tout ce qui a de plus classique, à ceci près qu'il est in-traçable et qu'il a été légèrement personnalisé. Plus léger, moins bruyant. Mais précis. On retrouve également l'holster en cuir couleur rouille destiné à attacher l'arme à la ceinture.

Notez qu'avec ce portrait, doutez-vous bien que Suzuran Anri n'est pas une personne sympathique. Elle nie ou méprise les humains, au mieux, elle a peu d'ami, mais pas mal de connaissance contre lesquelles, elle possède des dossiers compromettants. Les Hollows la fascinent autant qu'ils la terrifient et les Shinigami ne lui inspire que de la méfiance. C'est quelqu'un de rusé, manipulateur, violent et s'il faut, meurtrier. Mais n'allez pas voir là dedans d'attitude kyk00 d4rk-em0-g0th, Anri a déjà connu l'amour, à déjà eu une amie, à déjà connu le meilleur comme le pire et à simplement choisi ce qui était plus profitable pour elle. Le crime.

HISTOIRE

La légende

Cette histoire repose sur une vieille tradition pratiquée il y a très longtemps dans un tout aussi vieux et isolé village.

Cette époque est si reculée qu'à ce moment-là, les Shinigami n'étaient pas présent partout pour aider les humains. Ces derniers en étaient venus à trouver leurs propres solutions pour expliquer et/ou gérer leurs problèmes d'esprits maléfiques. Les Hollows, associés aux Yokai terrorisaient des populations entières. Celle qui nous intéresse actuellement vivait dans un hameau à flanc de montagne, non loin d'une source naturelle d'eau potable et d'une immense caverne dans lequel un temple fut construit.

Les gens ne manquaient de rien, mais malheureusement, un Hollow avait élu domicile dans la dite caverne. Il restait pendant environ cinq à dix ans en sommeil avant de se réveiller et à chaque fois, il emportait quelqu'un...

Pour éviter l'aspect aléatoire de cette « prise » de victime. Les prêtres décidèrent que chaque naissances devaient être contrôlées soigneusement. Les enfants qui avaient le moins de chance de survies ou bien qui avaient des familles moins capables que d'autres de les nourrir ou quelques soit la raison arbitrairement jugée bonne étaient pris à leurs familles. Une fois qu'ils étaient en age de se débrouiller, on les laissait dans une petite pièce au fond de la caverne avec juste de quoi subsister, sans éducation ni amour. Malheureusement pour eux. Un imprévu se produisit lors du septième sacrifice.

Ce n'était pas un, mais des dizaines d'Hollows qui attendait l'enfant sur le point d'être sacrifié. Une petite fille qui possédait une sensibilité spirituelle tout à fait unique. Il s'agissait des âmes en peine des sacrifiés, mais aussi des victimes des générations précédentes. La jeune fille fut dévorée, mais dénuée d'éducation ne savait pas expliquer ni avec des mots, ni avec des pensées les raisons de sa certitude que tout irait bien...

Ils fusionnèrent en un unique Hollow sous les traits de cette enfant, un cas si particulier s'il en est. Elle emprunta les connaissances des autres âmes qui était présente en elle et se fit passé pour l'esprit protecteur du village, encourageant les prêtres à continuer par le biais de signes qu'eux seuls pouvaient connaître et comprendre, alimentant pour les années encore à venir la tradition alors qu'au final, depuis longtemps, le monstre qu'ils souhaitaient apaiser était aussi celui qui les inspirait. Une créature qui deviendra centenaire et qu'ils ont contribué à créer...

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Jusqu'à l'origine du personnage

Petit à petit, le Japon s'est beaucoup plus ouvert au reste du monde, la surpopulation du village a contribué à réduire drastiquement ses ressources, les plus anciens vivaient soit en chérissant leurs vieilles traditions, soit en trouvant en elle une source de regret et de remord. Beaucoup de grand-parents avaient au moins dû sacrifier un de leurs enfants, certains avaient vu leurs frères ou sœurs subir un sort similaire voir d'autres parents.

Les étrangers, c'est à dire, des personnes extérieur au village venaient parfois, puis souvent, puis de plus en plus fréquemment. Les couples se formaient et quand il était temps de « sacrifier » quelque chose, une vie pour rappel, les nouvelles générations faisaient ce que toutes personnes saines d'esprit ferait dans un monde où ce genre de traditions n'as plus sa place : partir. Ces vieilles croyances, la réduction des ressources et du sang neuf ont conduit cette bourgade à la décrépitude.

Le Hollow dans la montagne, sous les traits de la petite fille, amalgame de tous ces esprits apeurés, en colère d'avoir si injustement été dévorés ou sacrifiés commençait à s'attaquer aux survivants, mais sa puissance avait pris tant de proportion qu'il ne prenait plus son temps... Il engrangeait des âmes et les dévorait en prenant son temps jusqu'à ce que le village ne soi plus qu'une terre fantôme oubliée de tous.

Le personnage qui nous intéresse est le dernier individu issus de ce village. Une femme dont l'un des deux grands-parents à vécu là. Son arbre généalogique remonte loin dans le passé et il vint là à la recherche d'un ancêtre éloigné encore en vie, c'était une étudiante en histoire, très curieuse d'en savoir plus sur les vieilles traditions Japonaises. Elle fut très surprise de voir que toute vie avait disparu. Les histoires étranges que son grand-parent lui avait laissé sous forme de manuscrit lui semblait absurde, mais bien vite elle déchanta en découvrant la créature de la montagne, venue pour dévorer son âme. Au début c'était une petite fille amicale qui l'attira dans le vieux temple où s'étaient amoncelés d'innombrables squelettes au fils des années !

L'horreur était à son comble. La jeune femme, parvint à s'enfuir, pour ne jamais revenir. Deux guerres mondiales plus tard, plusieurs générations s'étaient écoulées. La famille Suzuran, venait de donner naissance à une petite fille, la seconde héroïne de notre histoire à partir d'ici. Mais j'y reviens plus bas.

L'ancêtre de l'enfant est la dernière rescapée du village dont je compte le récit depuis le début de ce texte, après s'être échappée, elle compila tous les secrets et les mystères de sa famille, de ce village, les traditions des gens qui y vivaient et avait confié à son fils la tâche de retrouver toutes les autres personnages originaires de cet endroit. Ce dernier préféra s'occuper de tâches plus urgentes. C'est à sa fille, la génération suivante qui hérita de la mission. Elle épousa un ancien militaire dont les ressources financières était non pas illimitée mais assez conséquente pour lui permettre d'atteindre cet objectif. Chaque fois qu'ils trouvaient le descendant d'une ancienne famille venue du village... ils l'offraient en pâture au monstre qui y domiciliait !

La petite fille venait donc de naître, dernière descendante vivante des habitants du village, puisque sa mère perdit la vie en couche devait subir le même sort que tous les autres. Ainsi, son père l'amena aux portes du villages et y déposa le nourrisson. Il ne fallu pas longtemps pour qu'une certaine créature n'arrive et l'emporte...

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Le futur d'une fillette

Le bébé possédait une pression spirituelle inédite, égale à celle de la fillette qui fut sacrifiée il y a tant d'année, un cas si rare qu'il se reproduisait qu'une fois toutes les x générations, les deux entités s'opposaient, la vie, la mort... Pourtant, il y avait une réaction unique entre elles.

L'Hollow ne voulait pas dévorer cet enfant. Il avait été si rassasié au fil du temps qu'une seule chose l’intéressait maintenant qu'il était seul. La compagnie de quelqu'un comme lui ou suffisamment proche pour le comprendre. Ce désire était irrationnel, mais existait bel et bien. Malheureusement, il n'y avait rien ici pour qu'un bébé puisse survivre, il pris donc la décision de l’emmener loin de là et c'était, la première fois que cet esprit se déplaçait si loin de chez lui. Sur le trajet, il croisait beaucoup d'humain insipides, vivant soit dans des villages de grandes tailles, grouillants comme des insectes, soit dans des maisons isolés loin dans la campagne.

Pour que l'enfant subvienne à ses besoins, il fallait que régulièrement, l'Hollow le dépose chez des gens, le plus souvent, dans ces fameuses campagnes. Il y restait le temps que les gens qui vivaient là pouvaient s'en occuper, rarement longtemps, l'esprit l'ignorait, mais des administrations avaient été crées pour des cas si particuliers. En plus, des individus en noir, dotés de sabres avaient tendance à venir pour essayer de le tuer, ce qui le gênait dans sa quête...

Les Shinigamis étaient dotés d'assez de Reaitsu pour nourrir la créature pendant longtemps. Cette petite histoire dura sept ans, les deux premières années se passaient bien, l'esprit gardait un œil sur le bébé qui allait de famille d’accueil en famille d’accueil, officielle ou pas. Il était déjà arrivé qu'il enlève lui-même la petite d'une famille pour l'amener chez une autre là où des autorités compétentes le faisaient d'elle-même. Vers la troisième année, elle fut placée dans une famille de gens très sympathiques, mais l'enfant qui commençait à grandir, se rendre compte de son environnement, à marcher, parler et surtout, à rêver, se doutait d'un problème évident. Il y avait quelque chose qui clochait avec elle, oui, c'était certain. Vers son septième anniversaire, ces problèmes étaient clairs, terrifiants. Elle en avait des cauchemars à force de "voir" cette petite fille au teint blafard l'observer de loin à diverses occasions. Puis d'autres créatures fantomatiques qui bien entendu, chaque fois qu'elle en faisant la mention à sa "famille" ne la croyait pas. Ils en vinrent à la traiter comme une enfant à problème que l'argent et les séances de thérapies pouvaient soigner, puis comme une nuisance et enfin, virent à s'en débarrasser.

Elle passera les sept années suivantes dans une maison d’accueil qui avait d'avantage l'air d'un orphelinat où elle passera pour une bizarrerie auprès des autres enfants et au sein du même du personnel. Personne ne voulait d'elle. La solitude devenait pesante. Pour finir, elle se renferma sur elle au point que sa seule option était de comprendre ces choses qu'elle était la seul à voir, était de s'en rapprocher, leur parler. Qui sont-ils ? D'où viennent-t-ils ? Sont-ils ces esprits dont parlent certaines histoires, mauvais ou non, ils étaient terrifiants pour la plupart. Surtout cette fillette...

Vous ai-je dit quel nom on avait donné à notre héroïne au fait ? Anri. Ce mot signifiant Ténèbres. Son nom de famille officiel était le même que celui de sa famille d’accueil qui restera son tuteur légal jusqu'à sa majorité, et ce, même si elle ne vie plus chez eux. Soit Kubo. Kubo Anri est le nom complet de cette pré-adolescente entrant tout juste au collège, jugée capable de vivre seule, dans un appartement au centre ville, de fréquenter une école de réputation modérée, elle s'avère assez peu studieuse, pas très bien perçue des autres élèves ou du personnel, très concentrée sur la lecture d'ouvrages parlant de choses occultes et de légendes plus que de se faire des amis ou de se forger un avenir digne de ce nom et puis, un jour...

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La carrière florissante

Elle sera convoquée à la direction par la déléguée de classe. Un test sanguin avait été effectué suite à une maladie qu'elle avait développée un jour de forte chaleur. Anri s'était effondrée dans la classe et, si physiquement, elle n'avait l'air de rien avoir de grave, elle garda quand même le lit pendant deux jours entiers, inconsciente, peu de personne ne le savait à ce moment-là, elle encore moins, mais son pouvoir spirituelle s'était très développé et c'était pile le moment de sa vie où peu de fantômes l'entourait, pas même l'esprit de la petite fille blafarde. Coïncidence ?

Sachant que l'enfant était orphelin, que ses tuteurs n'en avait juste plus rien à faire, le résultat fut comparé avec une base de donnée établies par les hôpitaux. Une concordance fut trouvée : La famille Suzuran. Ainsi fut-elle mise en relation avec la famille de son père biologique. Il n'était pas très utile de dire que cette nouvelle fut bouleversante pour elle autant que pour eux, quand on lui fit cette annonce, elle fut accueillie par un grand homme en noir, d'un peu près cinq à sept ans son aîné, il ignorait tout des détails sur la disparition de l'enfant quinze ans plus tôt, mais maintenant qu'elle était là, elle devait revenir vers le clan qui s'avère, être assez riche et connu dans le monde du business. Ceux de son lycée ne la revirent plus jamais et les Kubo ne furent plus autorisés à avoir le moindre droit (financier, surtout) sur elle.

Suzuran Anri serait son nom à partir de cet instant. Incapable d'expliquer comment ni pourquoi elle avait survécu jusqu'à maintenant, toujours est-il qu'à présent, l'argent, le luxe et le pouvoir s'offrait à elle et c'était bien mieux que ce qu'elle n'avait jamais rêver. Sa famille trempait certes dans des choses un peu louche dont elle ne savait rien, mais elle en avait cure, l'homme qu'elle avait rencontré était à la fois son garde du corps, son chaperon et son ami, le premier. C'est à lui qu'incombait la tâche de lui faire rencontrer les meilleurs professeurs particuliers pour que ses connaissances générales, soient irréprochables, qu'elle soit une fille de bonne famille qui se respecte, capable d'un jour hérité de ce que son père avait laissé après sa mort, quelques années plus tôt. Elle devrait aussi se confronter tôt ou tard avec ses deux cousins, qui essayait de récupérer les restes de l'empire depuis quelques temps déjà...

C'est ainsi, à l'aube de ses seize ans qu'elle débarqua dans un lycée prestigieux et monta les échelons dans la hiérarchie, d'abords déléguée de classe, puis de l'école, belle, intelligente, apte au sport comme aux disciplines générales, populaire et entourée. Elle se paya même le luxe d'accepter les avances d'un beau jeune homme avec qui elle fera un petit bout de chemin dans les rapports avec l'autre genre. Mais il fallait bien redescendre sur terre tôt ou tard, n'est-ce pas ?

Cela arriva lors de ses dix-neuf ans, après son diplôme. Il était temps d'hérité de l'empire et prendre la place du paternel. Beaucoup de membre des branches secondaires de la famille n'acceptait pas vraiment qu'une ado sortie de nul part et à priori, une femme, s'approprie les quelques miettes de pains qu'ils jugeaient leurs appartenir. Entre temps, Anri s'était beaucoup rapprocher d'une certaine fillette fantôme qui lui parla de son père...

L'homme qui l'avait abandonnée au porte d'un certain village éloigné, une histoire à dormir debout !

Elle mena sa petite enquête et conclu que l'histoire était bien authentique. Elle fut abandonnée par son père sans qu'il ne prennent le temps de la nommée, pour mourir devant un village et ce, uniquement parce que l'un de ses ancêtres avait décidé que c'est ce qui devait arriver à tous les anciens habitants de ce trou perdu. La petite fille l'avait aider à trouver ces réponses en cherchant dans les vieux documents du père et en interrogeant les plus anciens membres du clan. Ainsi que d'autres méthodes, plus... sombres.

Son ami et garde du corps l'avait initiée aux arts-martiaux et au maniement de certaines armes, le katana, mais aussi le revolver. Elle savait comment soutirer une information par la force si nécessaire. Mais ce qui nous intéresse n'est pas son humanité qui commence à mourir progressivement en torturant et blessant des humains, mais plutôt la suite. Les Hollows se nourrissent d'âmes et à force de fréquenter des morts depuis sa naissance, son corps était gorgé de Reiryoku appartenant à une de ces créatures en particulier, il faudra cinq ans à Anri pour trouver un moyen de tirer partit de cette présence fantomatique et contrôler le clan tout entier.

C'est à vingt-quatre ans qu'elle se disputa pour la première fois avec l'esprit qui l'avait accompagné toute sa vie. Une dispute intense qui fit que l'esprit se manifesta sous sa forme d'Hollow pour la première fois depuis longtemps, mais l'humaine avait appris à se défendre et ses pouvoirs avait atteint des sommes vertigineuses. Le combat tourna cours quand la créature fut totalement "aspirée" par l'humaine qu'il avait protégé si longtemps... C'est dés cet instant que le "Ténèbres" composant le prénom d'Anri pris tout son sens...

Elle a vingt-neuf ans, elle était tombée amoureuses deux fois, une première fois au lycée, mais le garçon fut retrouvé après deux ans de couple derrière une ruelle, tabassé à mort après avoir colporté des choses très personnelles à leurs sujet. La seconde, c'était son ami et confident, son complice de toujours avec qui se fut la passion torride, jusqu'au moment où il s'opposa à elle, après qu'elle se soi confier ses dons et, il finira avec balle dans la tête...

Elle possède plus d'argent qu'elle n'en a besoin pour vivre et malgré sa capacité à diriger une entreprise, elle vendit tout, dispatchant chaque petites actions chez les petits actionnaires les plus misérables qui soient, partout dans le monde, détruisant l'oeuvre de ses parents et grands-parents par pur vengeance. Son clan, qui avait des affiliations avec la mafia fut mystérieusement démantelé, la plupart des membres massacrés ou arrêtés par des preuves fournies par des acteurs anonymes à l'affaire. Elle avait anéanti tout ce que sa famille avait construit. Sans le moindre remord. Mais aujourd'hui, c'est autre chose qui la préoccupe : les Hollows. Ils sentent sa force. Ils l'a veulent.

Ce qu'elle doit faire à présent, c'est lutter contre toutes ces choses qui lui faisaient si peur autrefois.

Elle profita de l'occasion pour racheter une association de jeu basée au japon, elle fabrique et/ou distribue toutes sortes de cartes de Hanafuda en partenariat avec d'autres sociétés de jeux et organise des tournois de Yu-Gi-Oh !, Magic et d'autres jeux à succès. Récemment, elle a entendu parlé des Shinigami, d'autres humains comme elle et autant dire que son intérêt est en alerte devant tant de choses uniques à découvrir et peut-être, à étudier ou pire...

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