Asuka avait envoyé un papillon de l'enfer l'avant veille pour avertir de sa venue a la soul society. Un courrier qui se résumait a un torrent d'injures soigneusement choisies et de menaces a peines voilées ainsi que la date de sa venue avec sa nièce qui sonnait comme un ultimatum.

Asuka arrivait donc de bon matin de l'autre coté du senkaimon ce qui n'était aps arrivé depuis plus de quarante ans. Elle était vétue pour le coup d'un kimono sobre mais plus adapté que sa tenue stemapunk habituel. Ses mains jointes disparaissaient dans ses manches amples et elle affichait un calme apparent.

Elle attendait tranquillement que sa nièce et le reste du "cortège" fasse son appariton tant qu'a venir a la soul society Asuka y avait mis les formes en "conviant" ses neveux et nieces ainsi que ses enfants adoptifs et une partie de ses gens afin que ceux ci puissent également protester contre la dégradation spectaculaire de leurs conditions de travail. Les attaques de hollows toujours plus fréquentes et dangereuses en sommet de liste. Un des valets de la famille portait la liste de doléances.

Asuka fermait les yeux et respirait l'air doux du seireitei elle tournait le dos a son ancien chez elle ne voulant pas même risquer de regarder dans sa direction.

Le moment était venu! J'allais enfin découvrir le Seireitei et commencer le chemin pour devenir une shinigami à-part entière. Mais quand même, même si la situation n'est pas rose, c'était vraiment nécessaire d'amener tout ce monde? Tata en elle-même fait déjà assez peur quand elle est énervée... J'avais bien essayé de l'en dissuader mais évidemment elle ne voulait rien entendre. On dirait presque qu'on part en guerre, c'est pas vraiment la meilleure première impression que j'aurais espéré. Bien évidemment Tata ouvrait la marche, prête à en découdre avec les autorités de la Soul Society dès qu'ele les verrait.
On arrive à destination. Alors c'était ça le Seireitei? Comme on me l'avait dit, on a l'impression d'être revenu au Japon féodal, tout est assez rustique, et on voyait le centre d'ici.
On est accueillit par un sang bleu par excellence, un capitaine si j'en jugeais à sa tenue. Lui par contre était seul, mais il s'est pas fait prié pour répondre aux propos de tata avec un air médisant. J'en connais nobles qui pètent plus haut que leurs culs mais celui-là il a la palme... J'espère qu'ils sont pas tous comme ça ici. Au moins on était d'accord sur le fait qu'on en faisait trop, mais ça veut pas dire que je vais pouvoir l'encadrer. Un truc m'a cependant fait tiqué: "pas suffisamment de monde pour que cela ne gène pas le fonctionnement normal de nos institutions". Ça et le fait que peu de shinigamis opèrent actuellement près de chez nous. Ils seraient donc en sous-effectif? J'ai comme l'impression qu'on a effectivement raté un évènement assez important ici.
Mais plutôt que de remuer le couteau dans la plaie, ce dont je mourrais d'envie, je restais pour le moment en retrait. C'est à tata de gérer ce genre de joutes politiques après tout, officiellement je ne suis rien si ce n'est un membre de la famille et potentiel héritière.

Kuchiki Byakuya..bien évidement. Asuka écoutait poliment donc les récriminations et insultes a peines dissimulées sans se départir de son calme habituel. En fait les mots du noble semblaient glisser sur elle comme des goutes d'eau sur de l'huile. Quand ce dernier eu fini de balancer ses inepties Asuka pris la parole d'un ton calme.

-Le fait qu'un message a propos d'une situation de crise ai été perdu incombe peut être a la treizième division...néanmoins Kuchiki-kun ne jamais avoir pris conscience que nous n'avons jamais fait réception du dit message et encore moins d'avoir songé a en faire une relance incombe a l'autorité de la chambre des quarante six. Le fait que j'ai déplacé mes gens et mes proches avec moi est d'ordre sécuritaire et croyez bien que j'aurais voulu m'en dispenser si la recrudescence de Hollow de classe Menos ne m'obligeait pas a garder au maximum les effectifs dont je dispose ensemble pour les préserver. Mais je ne suis pas venu ici pour traiter avec un laquais fut il capitaine d'une des divisions des armées de la cour. Les Tokisada ne ploient devant personne sauf notre bien aimé Empereur et ses représentant dument mandatés dont vous ne faites pas parti en dépit de votre qualité de chef de la famille Kuchiki...-

Elle faisait une courte pause sans regarder son interlocuteur droit dans les yeux elle fixait droit devant elle refusant de lever les yeux pour parler a un blanc bec qu'elle avait eu le loisir de voir dans ses langes.

-Eh bien? Dois je mander un éventuel passant de ce qui s'est passé pour que le Seireitei soit aussi désert? Ou allez vous m'informez séant des événements qui ont transpiré ici? Je suis venue ici pour avoir des réponses Kuchiki-kun...et je les obtiendrais si ce n'est pas de vous de la seule autorité a laquelle je réponds.-

Asuka n'allait en aucun cas s'en laisser compter et elle avait fait en sorte de piquer l'orgueil de Byakuya au vif sans perdre elle même son calme ni allez dans l'injure réelle. Peu importait ce que serait la réaction du capitaine de la sixième division elle l'arrangerait.

Asuka gardait son sang froid et une expression des plus neutres alors que le petit Kuchiki répondait avec l'arrogance et la bêtise qu'elle avait coutume de connaitre chez ceux de son clan et des nobles qui oublient un peu trop vite leur humbles origines.

-Le sort des guerriers est de connaitre un jour ou un autre le trépas Kuchiki-Kun et oui je suis bien placée pour le savoir comme j'ai été justement en droit de porter le titre de Kenpachi comme vous l'avez si justement fait remarqué. Mais je ne suis pas venue ici pour brandir un ancien patronyme tel un épouvantail mais bien afin d'améliorer les choses en déliquescence prononcée vu que maintenant la chambre des quarante six autorise un noble a s'exprimer a sa place. A moins qu'une fois encore les Kuchiki oublient leur rang et l'absence d'autorité qu'ils ont sur moi,mes gens et en fait sur toute personne bien née ici.-

Sa voix mélodieuse et d'habitude chaleureuse s'était mue en un pic de glace. Byakuya voulait jouer? Elle n'allait pas lui faire ce plaisir elle était la pour des choses bien plus importantes que ça et elle n'allait pas perdre son temps avec ce bouffon pompeux.

-Je suis venu en personne prendre conscience des dégâts donc je commence a supposer l'étendu au vu de votre discours teinté de sottise et de rancœur,Dont je ne vous en tiens pas rigueur Kuchiki-kun ca doit être pénible d'être mis en face d'une personne qui a mérité de porter son titre et de conserver ses privilèges quand on est s'est soi même vu offrir une carrière. Je compte ré-ouvrir l'ambassade des Tokisada au Seireitei afin de faciliter les futures communications, Offrir au armées de la cour des nouvelles recrues en la forme de ma nièce Nishika et ma fille Izana,et enfin renouveler mes vœux de vassalité a notre empereur afin que nous pussions travailler intelligemment a sortir de la présente crise.-

Ce faisant elle joignait les mains dans les manches de son kimono de cérémonie et reprenait son chemin comme si Byakuya n'était même plus la. Elle était un peu sortie de ses gonds mais voir ce pur produit du népotisme lui demander des comptes a elle était proprement insoutenable. A la différence de ce parvenu sa haute naissance ne lui avait pas donné un poste il avait été un carcan pour l’empêcher de s'élever en tant que guerrière. Des erreurs dans cette situation avait été faite des deux cotés et Asuka allait en présenter des excuses a qui de droit c'est a dire a l'empereur mais certainement pas a un petit prétentieux arrogant qui ne se permettait de lui parler sur ce ton qu'a cause de la certitude d'être a l'abri dérrière son titre et le fait qu'elle ai été frappée d'un sceau qui la réduisait a l'impuissance.

Bon, on dirait que la confrontation politique vient de finir, tant mieux, l'atmosphère était très étouffante. Et puis ça fait déjà quelques temps que je retiens Izana pour l'empêcher d'attaquer et/ou d'insulter le chef de la famille Kuchiki. Je me demande bien ce qui l'a fait se replier aussi soudainement d'ailleurs, mais d'un autre côté s'il était resté ça n'aurait fait qu'envenimer la situation d'avantage. Une fois qu'il était à bonne distance je la relâche, on va espérer qu'elle fera pas ce genre de choses à l'académie. D'ailleurs Tata donnait un peu l'impression de nous vendre en guise d'excuses pour le dérangement. Bon en vérité je m'en fiche vu que je veux rester ici. Mais je préfèrerais qu'on ne me donne pas une mauvaise image d'office.
Je marche un peu vite pour arriver à la hauteur de tata.

"Je continue de penser que faire ce genre de démonstration de force n'était pas nécessaire. Je sais que la situation est grave mais il vaudrait mieux éviter les conflits non? Surtout qu'à priori leur situation est loin d'être facile non plus."

Bon je dis ça mais raisonner tata c'est vraiment pas une épreuve facile, après qui ne tente rien n'a rien comme on dit.
On se dirige donc vers notre ambassade, du moins j'imagine? C'est un vrai labyrinthe ici avec tous ces couloirs qui mènent nulle part... Il va falloir que je me renseigne du l'architecture des lieux, sinon je vais me perdre à 100% ici. Ou alors on va vers l'académie, mais notre inscription n'est pas réellement la priorité actuellement. Je continue tout de même de surveiller Izana histoire qu'elle ne s'éclipse pas comme elle le fait souvent.

Asuka fut surprise que quelque chose coupe l'insuportable parvenu dans ses élucubrations il devait se passer quelque chose de grave et elle devait savoir quoi lentement elle dirigeait son cortège vers l'ambassade tout en écoutant sa nièce.

-Tu as en partie raison ma chérie mais c'est de la politique: Bien que je ne sois pas une chef aussi veule et basse que le triste sire qui vient de nous quitter je dois penser aux intérêts du clan aussi..et ce débarquement en force nous permet de montrer que nous sommes en position de force par rapport a eux..en sommes que c'est eux qui ont besoin de nous...je pourrais appuyer d'avantage la chose en enrôlant plus des nôtres dans les armées de la cour...mais je ne suis pas un tyran..toi et izana allez le faire car c'est votre volonté..même si j'en suis extrêmement fière sur le plan personnel je ne vais pas en faire usage politiquement car ça serait mesquin.-

La chef des Tokisada soupirait en pensant qu'elle aurait souhaité en partie retourner sur le front mais en jetant un coup d'oeil furtif derrière elle,elle vit ses enfants et ses suivants et songeait qu'ils n'étaient pas encore prêts qu'elle devrait attendre...encore une fois elle sentait le sceau infamant sur son dos palpiter comme pour lui rappeler son carcan. Elle arrivait finalement devant l'ambassade qui était a l’abandon.

-Ah oui..enfin bon en presque quarante ans...bon on va commcencer par remettre cet endroit en ordre...inspection et nettoyage..au pas de gymnastique...Hideyoshi,Temushin vous venez avec moi direction la chambre des quarante six...Isana,Nishika...vous suivrez Tomura elle vous montrera le chemin de l'académie...les autres affairez vous a rendre a cette demeure figure humaine...-

Montrer qu'on est en position de force hein? Je continue de penser qu'on était quand même trop nombreux pour ça. Vu les intérêts qu'on la Soul Society a entretenir de bonnes relations avec nous rien que le fait que Tata vienne ça aurait suffit à les faire intervenir comme ils l'ont fait sans pour autant le prendre pour une potentielle attaque. Un seul faux pas et on aurait pu entrer en conflit... Enfin, heureusement tout s'est bien passé, mais qui sait ce qui aurait pu arriver si rien n'était venu perturber notre comité d'accueil?
Enfin bon, je laisse couler, Tata a ses idées tranchées sur la question après tout. On arrive à l'ambassade. Une ruine. Par rapport à nos cycles de vie 40 ans ça peut sembler court, même si c'est un tier de ma vie jusqu'à maintenant, mais ouais, pas tant que ça en fait. J'étais d'ailleurs plutôt contente en entendant que j'allais être dispensé de travaux de remise à neuf. Je suis donc la fameuse Tomura avec la cousine, qui est juste une des personnes qui travaillent pour nous sans aucun lien de parenté.
On arrive donc un peu plus tard à l'académie, après avoir passé encore beaucoup trop de couloirs blancs. Le gérant des inscriptions étaient assez surpris que nous voir arborer nos zanpakutos d'ailleurs, surtout les miens à vrai dire. Vu son étonnement ça doit être quelque chose d'aussi rare que ce qu'on dit. Mis à part ça il n'y a pas eu trop de soucis et on nous a conduit vers nos logements où j'en profite pour poser les quelques affaires que j'avais emmené. J'étais très excitée à l'idée de pouvoir devenir une shinigami à part entière. Je me demande à quel niveau je suis actuellement? Mes quelques partenaires d'entrainements flattaient souvent mon niveau mais j'ai un peu peur que ce soit juste à cause de mon rang pour ne pas me vexer. J'imagine que si j'ai un niveau de siège ce serait déjà pas mal, même un plutôt bas. Ce serait drôle si je m'avérais plus fort que les professeurs, si c'est le cas je passerais pas beaucoup de temps ici. Je me demande comment ça se passe du côté des 46, j'espère que Tata n'en fait pas trop encore...