 Shizuka Keisuke
 |  Sujet: Prenez garde, Shizuka a son parapluie !!! (Fini)  Jeu 28 Mar - 19:01 | |
|  Shizuka Keisuke
« Le plus terrible, c’est de me croire faible !!! »
۞ NOM : Keisuke
۞ PRÉNOM(S) : Shizuka
۞ AGE : 21 ans
۞ SEXE: Féminin
۞ RACE: Fullbringer
۞ GRADE SOUHAITER : -
۞ AVATAR : Kagura - Gintama
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DESCRIPTION PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE Shizuka est une jeune fille pleine de vie, elle arbore une belle chevelure rousse retenue en chignon par une baguette. Quatre mèches lui lèchent le visage, lui donnant un petit air timide. Malgré les apparences, la jeune femme est d'une nature impulsive quand on la dérange pendant un moment de détente, si on la regarde un peu de trop près ou encore si on lui sort une parole qui ne lui convient pas. Ses yeux de couleur très clairs et bleutés s'associe parfaitement à son prénom, néanmoins le calme ne correspond pas vraiment à la fullbringer, malgré le fait qu'elle a toujours le sourire.
Portant une tenue assez extravagante, un genre de kimono rouge sur lequel on a oublié les jambes, laissant apparent ses jolis mollets. On aperçoit également des brassards noirs, la texture est inconnue, mais semble très résistante. Des manches amples, qu'est-ce que cela pouvait cacher ? Sûrement de la nourriture connaissant la gloutonne. En effet, l'alimentation était très importante pour la rouquine, comment croire, avec sa silhouette fine, que c'était une vorace qui mangeait quand elle le pouvait.
Un corset de couleur jaune retenu par une lanière noire, pourquoi un tel dévouement pour ce genre d'habit ? Peut-être, une lame cachée dans son dos, comment savoir, Shizuka était trop imprévisible et la voir de dos se rapprochait du miracle. Toujours à l'affut de tout, il était difficile de cacher sa présence, à moins que les gens avaient une maîtrise de la dissimulation ou encore une acuité supérieure. La jeune femme semble plutôt mystérieuse, elle ne se dévoile sur pratiquement rien. Comme un genre d’anonymat, les ennemis pouvaient être partout, il fallait toujours être à l’affut. En rapport principalement à son boulot.
La gloutonne faisait attention à son apparence, mais n’étant pas non plus coquette. La compassion, la fullbringer ne connaissait pas, comme la tendresse. Il fallait faire un long chemin pour réussir à s’en approcher et encore un plus long pour pouvoir la connaître un minimum. Pour la rouquine, tout le monde était un potentiel ennemi. Malgré cela, la vorace n’était pas agressive, tant que les gens passaient leur chemin et ne montraient aucune malveillance. Pour les personnes qui arrivaient à approcher suffisamment Shizuka, d’un point de vue amical, ils pouvaient découvrir son sens de l’humour, parfois un peu décalé, oser plus facilement de parler avec elle et essayer d’apercevoir une aide potentielle en cas de problème, mais pour en arriver à une telle extrémité, la route était ardue et compliquée.
La jeune femme portait sur ses pieds des chaussettes noires et rouge qui remontaient pratiquement jusqu'à la moitié des mollets, ainsi que des bottes noires. Les gens qui passaient la prenaient pour un genre de prêtresse, ce qui cachait encore plus sa personnalité. De plus, voir une femme avec un parapluie, alors qu'il faisait grand soleil, pouvait vraiment prêter à confusion. Comment savoir, pour les plus attentifs, si ce pépin ne cachait pas quelque chose. Pour cela, il fallait apprendre à connaître la gloutonne, mais il fallait pouvoir l'approcher…
HISTOIRE Une nouvelle journée commençait pour Shizuka, cette dernière avait faim, on pourrait dire encore vu qu'elle passait son temps à manger. La vorace descendit pour le petit déjeuner, sa mère avait encore dû préparer de quoi manger pour cinq, alors qu'il n'était que deux. Il y a deux ans de cela, le père de la future fullbringer mourrait dans un accident de métro en rentrant du travail. Même si d'apparence, le reste de la famille ne le montrait pas, il était tous encore dans un genre de deuil.
Shizuka gardait un seul objet en hommage à son père, son parapluie, il n'était pas au meilleur de sa forme, mais ce dernier accompagnait toujours la jeune femme dans ses périples et dans sa vie de tous les jours. Plus exactement, ses péripéties, car contrairement aux gens de son âge qui allaient étudier, la rouquine effectuait des missions peu recommandables. Entrainée très jeune aux arts martiaux par son paternel, la jeune aventurière avait beaucoup de savoir-faire, surtout pour obtenir ce qu'elle voulait des autres. Cela rapportait de l'argent, ses principaux clients, des personnes qui souhaitaient rester dans l’ombre, qui ne voulaient pas se mouiller publiquement.
Les contrats étaient toujours anonymes. Les instructions lui étaient transmises, par une personne qui était tout le temps différente. Depuis ce nouveau boulot, Shizuka faisait plus attention par rapport à son caractère habituelle. Elle ne baissait pas sa garde pour autant, l'être en question pouvait très bien être un pickpocket. L'enveloppe portait un sceau, s'il était brisé, le mandat ne tenait plus, il y avait une clé également à l'intérieur. L'accord au préalable avait été clair, cela faisait une sécurité supplémentaire pour la jeune femme et pas des moindres. Tant que les directives n'avaient pas porté leurs fruits, le casier correspondant à la clé, n'était pas réapprovisionné avec la récompense.
Les mandataires devaient quand même avoir le bras long pour savoir si oui ou non la consigne avait porté des résultats satisfaisant. La récompense arrivait soixante-douze heures après. Si ce n'était pas le cas, c'est que la rouquine avait échoué dans sa mission. On ne la lui avait jamais faite à l'envers. Le succès apportait toujours le gain. La basse besogne des autres aidait toujours une personne en contrepartie d'une autre.
Le repas était prêt, comme l'avait envisagé la jeune adulte, il y avait cinq fois trop pour deux. Pas étonnant, que la gloutonne passait son temps à manger, pour faire plaisir à sa mère, elle s'arrangeait pour finir. Le gaspillage, une chose que la morfale ne connaissait pas, toujours faire plaisir aux personnes qui préparaient les bons mets, tout manger.
Mère : Pourquoi ne te sépares-tu pas de ce parapluie ? Il est tout abimé, je peux t'en racheter un autre si tu le souhaites. J'en ai vu des très jolies sur le marché. Dépêche-toi de finir, les cours ne vont pas attendre.
Shizuka n'avait jamais avoué à sa mère qu'elle avait quitté les cours. La jeune femme passait son temps à inventer des excuses. La seule chose véritable, qu'elle avait dit à sa mère, c'était qu'elle avait un travail après les cours. Son activité prenait toute sa journée ou du moins une bonne partie, parfois plusieurs contrats tombaient en même temps, mais il ne fallait pas avouer à sa mère la nature de sa véritable activité, le choc aurait pu être violent. < /i>
Mère : Vu que tu travailles, pourquoi ne regarderais-tu pas pour un appartement, plus proche de ta fac, ce serait mieux pour toi, ça éviterait les longs trajets en métro et ça te rapprocherait des deux.
Une larme coula le long de la joue de sa mère, cette dernière était encore sous le traumatisme du décès. Cela pouvait se comprendre, sa maternelle, malgré les apparences, n'était pas forte mentalement. La seule mention de son mari pouvait lui causer une crise de larmes.
Shizuka : Tu as raison, être un peu plus autonome me fera également le plus grand bien. Pas la peine pour le parapluie, celui-là me convient très bien. C'est une façon à moi de faire un pas en avant. Ne t'inquiète pas, aujourd'hui j'ai une matinée de libre, je vais en profiter pour prospecter pour les appartements. Le cours de science a été annulé. Pour le paiement ne t'inquiète pas, mon boulot paye très bien, la livraison offre également des pourboires et les clients sont généreux.
Généreux, c'était le mot. Avec l'argent mit de côté pour le moment, Shizuka pouvait pratiquement s'acheter un logement. Elle avait commencé son nouveau travail suite au décès de son père. Complètement sous le choc, la jeune femme avait erré pendant un moment dans les rues et elle était venue en aide à un homme qui avait des gros problèmes avec d'autres, ces derniers avaient la main mise dans une ruelle. La gloutonne n'était pas du genre à intervenir dans ces situations, surtout après le décès. Un peu d'exercice, néanmoins, lui ferait du bien. Son paternel lui manquait pour beaucoup de choses, mais surtout pour les arts martiaux.
Shizuka : Je ne veux pas être indiscrète, mais taper à trois sur un homme, ce n'est pas très réglo.
Employé : Passe ton chemin ce n'est pas tes affaires. Va prendre le métro et rentre chez tes parents. Tu ne devrais même pas trainer par ici. À moins que tu habites à côté, dans ce cas, part avant qu'on n'en vienne aux mains avec toi également. C'est une affaire privée alors dégage.
Des paroles qui n'auraient pas d'impact habituellement, mais dans les conditions actuelles, Shizuka vit rouge. D'un mouvement ample et rapide, la jeune femme réduisit la distance avec les assaillants. Des coups rapides, la future fullbringer découvrit même qu'un parapluie pouvait servir d'arme.
Employé : Fuyions, elle n'est pas normale cette gamine.
Les combattants s'enfuirent laissant les deux dernières personnes présentes seules. Il ne fallait pas grand-chose pour faire peur à autrui.
Chef d'entreprise : Je vous remercie, ces gens sont mes employés, malheureusement, il semblerait que ma dernière action, au sein de l'entreprise, a éveillée en eux un mauvais sentiment. Je tiens tout de même à vous offrir une récompense, ce n'est pas grand-chose. Vous semblez habiles dans les arts-martiaux. Un petit travail vous intéresserait ?
Shizuka : Un travail ? Je ne faisais que passer dans le coin. Après, tout dépend, de la nature de votre travail.
Chef d'entreprise : J'ai des collaborateurs qui recherchent une personne pour effectuer certaines missions d'intimidations. Envers des clients qui leurs doivent de l'argent, rien d'illégal, mais vos facultés peuvent leur servir. Moyennant une récompense. Tout ceci restera anonyme naturellement. Vous effectuez la mission, ils vous payent.
Shizuka : Je ne connaîtrais pas mes employeurs ? La récompense je la touche comment ? Je ne les connais pas et ils ne me connaissent pas. Comment il pourrait m'attribuer leurs requêtes ? De plus, pourquoi je vous ferais confiance ? Qui me dit que ce n'est pas une entourloupe ?
Chef d'entreprise : De ce que j'ai vu, même une entourloupe vous pouvez vous en sortir. Il est vrai que leur parler de vous, ils seront sceptiques. Revenez demain, à cet endroit, une personne vous donnera une enveloppe. Toutes les instructions seront à l'intérieur. Si vous menez à bien la mission, ils auront sûrement une estime de vous et de vos capacités.
Shizuka : Donc si je reviens demain, qui me dit que vous n'allez pas tenter quelque chose à mon encontre ?
Chef d'entreprise : Vous m'avez sauvé la mise et je vous assure que nous sommes réglo. Après, la décision vous revient naturellement. À vous de voir. Si vous acceptez ou non. Bon, moi je dois y aller. Prenez la nuit pour réfléchir, je pense que cela aide plus d'une personne.
Des paroles vraiment très étranges, pouvait-on lui faire confiance ? Encore une pensée qui resta sans réponse. Venir ou non, les cours la barbaient. Une occasion de sortir du système scolaire s'offrait à Shizuka. Après, sécher une journée de cours, surtout à la fac, cela ne posait pas un gros problème. Ce n'était que la première année, c'était facilement rattrapable. La jeune femme se demandait quand même si ce n'était pas un guet-apens. C'était surtout, voir le mal partout. Pourquoi une mauvaise chose devrait lui arriver ? Elle n'avait rien fait de mal et surtout que pouvait-on lui reprocher.
Le lendemain, la rouquine se dirigea vers le lieu de la rencontre. Restant encore plus au aguet, que d'habitude, la gloutonne zieutait ce qui l'entourait. Un jeune garçon s'approcha d'elle. Il ne semblait pas dangereux. Ce dernier lui tendit une lettre avec un sceau et repartit comme il était venu.
L'aventurière ouvrit la lettre scellée et commença à lire les instructions. Brusquer, un homme qui avait par mégarde omis une certaine indication. Glaner cette information, la noter sur un papier, le sceller dans une enveloppe et la remettre au patron de la taverne moribonde. Dans soixante-douze heures, utiliser la clé pour ouvrir un coffre à la gare et récupérer la récompense. Si l'affaire se passait bien, des nouvelles instructions lui parviendraient. Sinon, il fallait comprendre que cette mission serait la première et la dernière.
Ils étaient quand même très pointilleux sur beaucoup de choses, l'affaire n'était pas illégale pourtant. La vorace se rendit sur le lieu, c'était un restaurant plutôt chic. Le client serait sur une table en retrait, il aimait bien manger en paix et seul. Voilà ce qui allait faciliter la tâche à Shizuka. Cette dernière le vit de loin sur une table. La jeune femme n'était pas des plus à l'aise en ces lieux, trop de monde à surveiller.
Patron : C'est pour manger ?
Shizuka : Non, je dois aller voir cet homme, il a certaines lubies, je suis là pour le satisfaire.
Sa tenue allait lui être utile pour une fois, des formes bien mises en valeur, dans sa tenue de pseudo prêtresse. Un petit sourire du patron et Shizuka s'installa à côté de l'homme en question. Sans attendre, elle mit ses mains dans certaines positions, l'une sur les bijoux de famille, l'autre sur la nuque, d'une façon qu'on pourrait croire de loin que la jeune femme l'enlaçait. Puis quelques mots à son oreille.
Shizuka : Je ne te veux aucun mal, je veux juste récupérer l'information que tu n'as pas souhaité donner à mon client. Ou plutôt que tu as omis de lui révéler. C'est très simple, tu me donnes le message, je te laisse continuer ton repas tranquillement et il ne t'arrivera rien, sinon, je commencerais, par te broyer ces choses entre tes jambes, enfin derrière, tu risques de hurler, je devrais donc te briser la nuque. À toi de voir. Une info et tu es sauf, un hurlement ou autre et tu es, soit un eunuque, soit tu es tétraplégique. Jamais je ne tue, mais bon rendre impuissant ou encore inapte à quoi que ce soit, ça je sais faire.
l'homme qui mouillait déjà son pantalon ne mit pas longtemps à livrer l'information. La gloutonne se retira ensuite comme si de rien était et laissant un joli petit mot à son oreille "si tu m'as menti attend toi à me revoir". La vorace salua le patron d'un grand signe et s'en alla. Elle effectua ensuite les instructions du papier. Trois jours plus tard elle se rendit à la gare, ouvrit le coffre et trouva une coquette somme bien emballée dans un sac. Ce travail allait être bénéfique pour la rouquine.
C'est ainsi, que la vie de Shizuka prit un tournant. Pendant deux ans, elle fut souvent appelée pour aider ce petit monde. Les recettes étaient excellentes, faire plier un pauvre homme, ou encore « attendrir » une personne récalcitrante, cela était devenu la routine journalière de la jeune femme. Tout cela se passait extrêmement bien, mais le rien d’illégal prit une autre tournure.
La vorace avait reçu une demande d'une personne qui avait des problèmes avec un de ses clients. Alors qu’elle devait trouver un logement, comment expliquer ça à sa mère ? La mercenaire trouverait bien quelque chose à lui dire.
Cela ressemblait à une mission de courtoisie. L'aventurière aurait dû se méfier par rapport au montant de la requête. Excessif, on pouvait dire ça. La rouquine avait travaillé pour beaucoup de gens. Le mandat semblait classique, voir un homme et le faire parler pour savoir pourquoi il n'avait pas payé suite à une commande. La gloutonne ne connaissait pas la nature de l'achat, mais ce genre de prospection était régulier.
Le problème, c'est que pour cet apostolat, il s'agissait d'armes. La découverte du contenu de l’entrepôt ne présageait rien de bon. La besogne se révéla plus compliquée que prévu. Il y avait des gardes du corps, très habiles et très entraînés, les arts martiaux auraient pu passer pour un, mais pas pour cinq.
Shizuka se retrouva coincée contre un mur, les adversaires étaient vraiment très coriaces. L'aide de son père aurait été une bonne chose, sauf qu'il n'est plus de ce monde. Se cramponnant fermement à son parapluie, la jeune femme chercha une solution. Le danger s'approchait dangereusement et aucune alternative n'était possible. Rusé, l'habituelle réaction, mais la rien ne venait. La gloutonne ferma les yeux et chercha une option pour se sortir de ce guet-apens. La prière était inutile, surtout quand on est athée. Un espoir, une solution, une aide il fallait quelque chose pour se sortir de ça.
Une lueur apparut, une lumière puissante qui se reflétait dans les yeux de la jeune fullbringer. Cette dernière ouvrit les yeux et regarda son parapluie, une réaction inhabituelle, ce dernier s'illumina. Une puissance envahit la vorace. Beaucoup de choses devenaient possibles. Pourquoi ? La question n'avait pas de réponse. Dans un élan, Shizuka pointa le parapluie sur ses assaillants, cet objet inanimé commençait à tirer des genres de lames. Vu les dommages effectués sur ses agresseurs, cela ressemblait plus à des armes blanches qu'à des balles de revolver. Les attaquants, qui ne furent pas touchés, reculèrent. Ils étaient au bord de la fuite suite à cet évènement complètement paranormale.
Les gardes du corps prirent la fuite en voyant le nouveau regard de l'assaillit. Le chef se retrouva seul et des gouttelettes commencèrent à couler de son pantalon. Cet homme semblait maintenant plus apte à négocier. Au final, en plus de régler sa dette, il versa une coquète somme à l'affamé pour ne pas terminer dans l'autre monde. Loin de là l'idée de tuer, mais comment dire non à un offenseur qui propose de l'argent. Encore une affaire « résolu », la routine allait changer d'elle-même, avec ce nouveau pouvoir, la jeune femme se retrouvait en position de force. En plus de son aptitude au corps à corps, elle avait maintenant une solution pour régler les problèmes à distance. Les choses allaient changer. Il lui fallait vraiment un pied-à-terre autre que la maison de sa mère pour parfaire sa nouvelle notoriété.
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