Kyoko était, depuis quelques temps, la risée de sa division et de Shinigami en général. Non contente d'être une reprise de justice dont la fiabilité n'avait pas été totalement démontée, elle s'était faite vaincre deux fois en temps record.

La première fois, c'était face à des Gillians. Trois pour être exacte. Sans la levée du sceau qu'il y avait sur elle, peut-être... surement, se serait-elle faite dévorée et au vue de ce qui l'attendit au retour de sa seconde sortie, il aurait mieux valu. Un chat, ou quelque chose s'en approchant. Une créature minuscule, blanche, aux yeux rouges, capable d'utiliser des pouvoirs propre aux Menos l'avait forcée à prendre la fuite après un combat acharné. Une maison entière, heureusement vide, avait été anéantie durant cette nuit là.

Humiliée par ce truc inconnu, mais aussi décriée par ses pairs pour sa défaite, l'épée de Damoclès quand à la possibilité qu'on la réincarcère... c'était trop de pression. Une pression qui se traduisait par de l'angoisse, puis par de l’anxiété. Son sommeil était dérangé par des visions parasites de ce combat, de la possibilité qu'elle ai pu mourir et elle revis même des flashbacks de la dernière fois où s'était arrivé. Elle était sous le choc.

C'était en plein cauchemars, dérangée par ces pensées traumatisantes et par des sensations fantômes dans son bras droit qu'elle se réveilla dans un cri déchirant...

Il fallu quelques secondes à Kyoko pour se rendre compte d'où elle était, elle s'assis jambes croisées sur son futon, observant la pièce, en sueur et paniquée. Elle n'avait pas son Shihakushou, ce qui l'avait laissée avec son haut nu, excepté le top qu'elle avait pour habitude de porter afin de dissimuler certaines parties essentielles...

Cependant, la grande cicatrice qui barrait verticalement son corps, commençant au dessus de la clavicule gauche et se terminant sur l'os iliaque gauche était parfaitement nette (elle ne porte pas de bas non plus, à part un bout de tissus servant de sous-vêtement japonais). Peu le savent, mais cette même cicatrice se prolonge encore sur sa joue, remonte jusqu'à son front, lui aussi dénué des bandages qu'elle avait pour habitude de porter afin de le cacher. Son œil gauche clos est visiblement mort depuis longtemps, inutile de spécifier les brûlures autour du moignon de son bras droit.

Le docteur lui demandait de se calmer, vite fait. Une autre patiente partageait sa chambre, elles ne les avaient pas de suite remarqués... Elle se tournait vers eux.

"Je vous avait pourtant demander de ne pas laisser ça à portée de vue de n'importe qui !!"

Elle laissait sa pression spirituelle écraser les deux personnes, sans savoir l'impact que ça aurait sur au moins un des deux. Le médecin, lui, tomba à genoux en laissant tomber tout ce qu'il avait dans les mains... Elle se calma et relâcha la pression.

"Surtout pas à une newie..."

Elle réfléchi quelques instants, se tenant la tête. "Je suis désolée", murmura t-elle. "Je vous remercie de vous être occupés de moi".

Spoiler:

Hijiri c'était levé tôt ce matin et, comme à son habitude, se redit travailler dans son cher et précieux laboratoire. Il s'installa à son bureau tout en sirotant son café au lait puis ce mit au travailler sur l'un de ses ouvrages.

L'ouvrage en question était une machine, qui, à terme pourrait aider certain type de shinigami, il y travailla longuement et c'est au bout de trois heures qu'il décida de faire une pause. C'est en sortant de son laboratoire qu'il entendit quelques bruits de couloir, bruit qu'il avait déjà entendu le jour précédent, comme de quoi, une jeune shinigami, comment l'ont-ils qualifiée ? Une "simple reprise de justice", d'après leurs mots, s'était récemment illustrée sur terre de part les dégâts provoqués. Cela sembla assez bizarre, pourquoi donc faire sortir une fille pareille ?

Mais ce n'est pas ce qui interpella le plus le jeune homme, il semblerait aussi que cette jeune femme soit atteinte d'infirmité et c'est curieux qu'il se dirigea vers les quartiers de la quatrième divisions. En route il se fit dévisager, quoi de plus normal ? Qui aurait pu croire qu'un shinigami pouvait ou serait utile en chaise roulante ? Il n'en n'avait cure et continua son chemin.

Le jeune homme arriva juste au moment d'un cri se demandant qui pourrait bien en être la source... Il dit à la jeune fille qui tenait "l'accueil", qu'il pensait savoir quel chemin suivre. Il arriva donc devant la porte et frappa trois fois avant d'être invité à rentrer.

Le jeune homme fut un peu secoué par la pression spirituelle qu'émanait de l'une des jeunes filles présentes dans la pièce, nul doute que si Hijiri n'était déjà pas assit qu'il serait part terre, il se décala alors jusqu'au lit de la femme ayant entre-temps baiser sa pression spirituelle.

- Il semblerait que j'arrive à point nommé. Je suppose que mon prochain sujet d'étude est dans ce lit ? Dit-il d'une voix calme et posée assez féminine jaugeant les personnes étant en ce moment dans la pièce... Il remarqua que la rousse avait un problème de bras.

Il fouilla alors dans les poches de sa veste de scientifique et trouva alors ce qu'il cherchait.

- Bingo je l'ai ! S'écria-t-il brandissant son dispositif de scan ayant la forme d'un bracelet.

- Est-ce que je peux le tester sur vous ? En attendant une réponse favorable de la rouquine il se tourna vers l'autre patiente.

-  Et vous pour quelle raison êtes-vous ici ?

Cette matinée prenait une tournure de parodie grand-guignolesque. Certes, Kyoko s'était un peu laissée allée, après tout, se faire surprendre quasiment à woilpée par une inconnue, alors que normalement, sa chambre devait être isolée, puisque c'était une reprise de justice...

Sa pression spirituelle avait écrasé sa compagne de chambre avec facilité, elle ne s'y attendait pas ceci dit. Le médecin, également et ça, c'était pas bien du tout, si jamais elle faisait un rapport sur l'attitude de la rouquine, ça irait mal pour elle, surtout depuis qu'un quartier entier avait été mis à mal lors de son dernier combat. Elle essayait de se rattraper, se confondant en excuse. C'est alors que la porte s'ouvrit...

Une nouvelle guguse entra, sur fauteuil à roulant. Quand elle le vit, Kyoko eu du mal à contenir un gloussement amusé...

"frrrtt..."

C'était la première fois qu'elle voyais ce genre de chose. N'importe qui pourrait croire que l'allure et l’apparence très androgyne, mais peu trompeuse de cette femme à roulette, elle la toisa. Son intérêt allait en premier lieu vers "l'autre". Celle qui ne s'était pas présentée précédemment. L'idée c'était que la demoiselle s'était faite molestée pendant un entraînement, que son but était la force et que pour y arriver, elle cherchait un adversaire de bon niveau.

"Ah... le niveau s'est pas mal affaiblit en 1000 ans. Sans compter que maintenant, on nous les brise pour pas grand chose. Une règle par ci, une règle par là. Mon jeune temps était gouverné par la loi du plus fort, seuls les durs survivaient. Maintenant on se donne même plus la peine de se lever, on se déplace avec des chaises..."

Elle se lança dans un long monologue... digne de papi François-Germain, l'ancien vétéran.

"J'ai d'ailleurs subit ces blessures-ci au cours d'affrontement épique. Le Hado d'un mec a d’ailleurs vaporisé mon bras le rendant insoignable".

C'est alors que la nouvelle venue s'approcha d'elle, chercha longuement et avec enthousiasme un objet dans sa poche...

Spoiler:

Elle voulait l'essayer sur Kyoko. Mais c'était évidemment hors de question. L'infirmière était sortie, personne ne pourrait empêcher la tressée d'envoyer balader ce machin dans un mur si elle en avait envie.

"Non, tu t'approche pas de moi avec ton truc... T'es qui d'abords ?"

Elle retenait le bras de la blonde, tout en appuyant sur sa tête avec l'une de ses jambes pour l'empêcher de s'approcher, la scène avait l'air d'une parodie ridicule digne d'un cartoon.

"Sinon, si tu veux t'entraîner, je peux peut-être t'apprendre une leçon où l'autre, si tu le souhaite, gamine."

Le sérieux de la proposition tranche vraiment avec cette situation étrange...

- Mais que .... ?!

L' argenté fut pris de court et se retrouva dans une position un peu burlesque, sans parler de la pique à peine dissimulée de la part de son interlocutrice, à propos des gens en fauteuil roulant... Voilà qui était fort peu sympathique, porter ce genre de jugement dénote d'un certain manque de savoir vivre. Voir d'intellect... C'était irritant.

Hijiri su quand-même lancer un Orikou à temps qui eu pour effet de paralyser la convalescente, dans le même temps le scientifique se libéra de sa prise. Il savait que son Bakudo ne retiendrait pas la rousse longtemps...

- Je me nomme Hijiri Sonohara, troisième siège de la douzième division. Enchantée.. Il toisa alors la femme à demi-nue... Ses cicatrices, était parfaitement visibles, le moignon témoignant de la perte de son fameux bras, était très attirant, il fallait absolument tester ce dispositif dessus. L'androgyne se disait aussi, qu'elle avait du souffrir plus d'une fois de ses nombreux affrontements « épiques » comme elle le disait si bien. Il fit une moue méprisante.

Selon ses dires, la rubiconde ne semblait jurer que part la force, soit, Hijiri allait un peu jouer dessus. Il se tourna vers la jeune Shinigami à la chevelure azure et la sermonna de façon assez sèche. Son discourt était de toute façon destiné aux deux personnages, mais son approche, plus subtile, lui laisserait une meilleure marge pour contrôler cette discution et éviter un retour de flamme fâcheux.

- La puissance c'est bien, mais il faut savoir faire preuve d'humilité, on avance pas en allant au devant de dangers inutiles que l'on ne peux de toute façon pas franchir avec ses aptitudes actuelles, il faut être sot où complètement inconscient. Entraîne toi plutôt avec des personne de ton niveau, progresse pas à pas...

Le Bakudo précédemment lancé commença alors à s'estomper, laissant alors la tressée se mouvoir normalement. Vu son caractère, fallait s'attendre à des représailles. Ainsi, notre héro décida de jouer la carte de la finesse.

- Revenons-en à nos moutons, tu veux retrouver la puissance que tu avais avant ou tu préfère rester dans cette état là ?

Il commença à jouer avec le bracelet nonchalamment. Puis il ajouta :

- Je peux reconstituer ton bras, même si un sort aussi puissant que le Haien l'a détruit.

Fallait s'accrocher pour suivre cette conversation. Kyoko ne voulait pas que l'autre paillasse à roulette la touche avec son bidule bizarre, encore moins si elle faisait partie de la division scientifique, qui sais sous quelle forme étrange elle allait renaître ?

Mais alors qu'elle tentait de la retenir, elle se fit surprendre par un Bakudo non incanté d'un niveau modéré. Immobilisée par des barreaux lumineux, notre enfant sauvage n'eu d'autre choix que d'assister pantoise à la discutions des deux autres individus. Même si elle forçait pour réussir à se dégager, avec un bras, c'était mort !

" Grraaaah... "

La plus jeune des deux ne lui donnait qu'une envie : lui infliger une cicatrice. Non pas par sadisme, mais par envie de lui apprendre certaines choses importantes, c'était la seule chose sur laquelle Kyoko était d'accord avec Sonohara... La puissance ne s'acquiert pas sans risque et ceux-ci, ne sont pas que physiques. Il faut avoir un but en tête. C'est là que la rouquine se souvint qu'elle avait perdu le sien de vue. Elle ne s'en souvenait pas et dés cet instant, ça tête lui donna l'impression d'être transpercée par une lance.

" Argh...", mais sa confusion fut de courte durée, le sort qui la retenait s'était neutralisé seul. Elle profita de sa liberté de mouvement pour poser son bras valide sur la tête de la chercheuse, puis la poussa vers l'arrière, dans le but de la faire tomber.

" Ouais, c'est facile de faire la morale à quelqu'un qui a la volonté d'être un guerrier, utile à sa cause, quand on reste assis dans une chaise toute la journée, derrière un bureau ". *crache*

C'était dit. Le mépris de Kyoko pour son homologue Shinigami était clair. Quant à la petite jeune...

" Premièrement tu pourrait te présenter ? Je suis Ryougi Kyoko, quatrième siège de la deuxième division. Deuxièmement, est-tu prête à voir ta première leçon marquée sur ta chaire ? "

D'une pichenette, Kyoko ouvrit la joue droite de l'étudiante. Ce devait être douloureux, la plaie profonde, mais pas grave.

" La puissance est une quête qui mène à la douleur, acceptera-tu de garder et porter fièrement cette première leçon sur ton visage ? Ou la gommera-tu comme cette personne-là me propose de le faire pour mon bras ? "

Kyoko regarda la scientifique, puis se tourna à nouveau vers la fillette aux cheveux bleus.

" Au delà des séquelles physiques, les plus terribles cicatrices sont celles que tu garde ici et ici... "

Elle pointa sa tête et son cœurs.

" MAIS J AVOUE QUE... J AI PLUS QUE PAYE MA DETTE ENVERS LA SOUL SOCIETY, ALORS SI TU VEUX BIEN ME RENDRE MON BRAS.... "

Elle changea d'attitude d'une seconde à l'autre, c'était terrifiant. La voici à genoux sur le sol à prier la femme aux cheveux d'argent de l'aider...

Hijiri réussi à temps à bloquer les roues de sa chaise, ayant de justesse failli lâcher son dispositif avec lequel, il jouait.

▬ " Au moins tu n'es pas la seule à venir de là et ce n'est pas la bonne solution ", dit-il a la bleuté, Il repris sa respiration.

▬ " Part contre toi ! ", Il regarda Kyoko

▬ " Si tu pense que je me tourne les pouces derrière mon bureau comme tu le dit si bien, tu te met l'un des doigt qu'il te reste dans l’œil jusqu'au coude ! "

Il resta muet lorsque la rubiconde parla, en y réfléchissant la shinigami n'avait pas tord, un but et de la motivation, voila ce qu'il fallait pour réussir, pas une quête perpétuelle de pouvoir injustifiée, à quoi cela servirais d'en avoir sans pour autant savoir l'utiliser à bon escient ?

Kyoko était le sujet idéal pour sont expérience ce qui amusait grandement le scientifique, il plaça sans tarder le dispositif sur le moignon de la femme en face de lui et ce avant qu'elle ne change d'avis, Le scanner commença alors son travail et scanna le bras gauche de la reprise de justice et commença la reconstitution à l'identique et en miroir pour recréer le bras manquant. Le droit.

▬ " Cela risque de faire un peu mal et il faudra que tu vienne me voir souvent pour un check up, car, le kaido ne suffira pas pour un suivi efficace et je suis la seule à savoir comment le faire fonctionner. "

Pendant qu sont dispositif faisait son travail, il décida de parler avec la jeune étudiante, Il allait peut-être être un peu cru avec la jeunot mais après tout cela ne lui fera pas de mal.

▬ Eh oui ! Comme je l'ai dit plus tôt, tu n'est pas la seule et puis on est quand même beaucoup à venir du Roukongai. Je me demande si tu va garder la cicatrice que t'a fait Ryougi ?

▬ " Eh ! Ah ! Oui ce n'est pas parce que je viens de la 12éme, que tout ceux de cette divisions sont les même, à vrai dire je veux aider les personnes comme Ryougi et les autres à pouvoir retourner au combat sans être diminué. " Dit-il d'un ton narquois.

---

La rouquine continuait de parler mal à la scientifique, ensuite cette première toisa Yun en lui demandant de se présenter, l'amputé derrière ce présenta, comme étant un siège de la quatrième division, puis Kyoko lui demanda si la jeune femme était prête à recevoir sa première leçon. Pourquoi parler de ma chair ? Ce demanda la novice. Sans plus attendre, la shinigami infligea une blessure sur la joue de la débutante, cela commençait à bien saigner, cela n'était pas hyper douloureux, mais la plaie était quand même très désagréable.

Yun : La puissance, une quête qui mène à la douleur, je veux bien te croire, mais il n'était pas nécessaire de lier le geste à la parole. De toute, façon vu la profondeur, il me restera forcement une trace. Les cicatrices mentales, oui ça je veux bien te croire, c'est les plus terribles. Moi, c'est Yun Shoichi, étudiante dans la classe U. Si tes entraînements sont moins vicelards que tes attaques, j'aurai de quoi apprendre je pense, surtout venant de la deuxième division, qui maîtrise les compétences que je cherche à entraîner.

Par politesse, Yun se présenta, néanmoins l'action de la rouquine n'était, pour la jeune femme, pas appropriée, mais ces paroles méritaient réflexions. Pour terminer, Kyoko demanda à la scientifique de lui rendre son bras. Cette femme semblait lunatique, comme quoi il y a qu'au Seireitei que l'on croise autant de personnes différentes, avec parfois des caractères bien spéciaux. Revenant sur les paroles de l'argenté, la novice n'était pas la seule à venir du Rukongai, cela était logique. Vouloir devenir plus forte n'était pas la bonne solution ? La scientifique devait plutôt parler de la méthode que la débutante utilisait.

Yun : Il est en effet possible que combattre plus fort que soi, ne soit pas la meilleure méthode, néanmoins, je me suis entraînée avec une étudiante beaucoup plus douée que moi et c'est très bien passé, elle m'a appris certaines choses que je n'aurais jamais vu en cours. Je pensais pouvoir réitérer cette expérience avec un autre élève plus expérimenté, mais il n'a pas eu la même approche. J'aurais appris au moins une chose, tout adversaire n'est pas bon à prendre, même dans son propre camp.

Suite à cela, l'argenté répondit sur le même ton que la rouquine, les paroles suivantes étaient moins dans l'intérêt de Yun. Par contre, l'action qui s'en suivait était plus palpitante, la jeune femme allait voir le dispositif de la douzième division à l'œuvre. Peut-on vraiment reconstruire un bras comme cela ? Pensa encore la novice. Tout était possible avec cette partie du Seireitei, toujours à faire des expériences plus farfelues les unes que les autres. La scientifique s'adressa de nouveau à la débutante. Plusieurs réponses lui venaient à l'esprit. Elle décida de prendre la plus simple.

Yun : Je sais bien qu'on est nombreux, mais à l'académie, ils cherchent tous à se cacher, car ils ont peur des nobles. Résultat, il n'y a pas vraiment d'entraide entre nous. Pour le moment, j'ai trouvé une unique personne qui sortait du moule, mais son départ de l'académie est proche et derrière l'entraînement se fera en solo. J'ai bien une autre idée, m'imposer auprès des bourgeois en montrant que je ne suis pas une bonne à rien, peut-être, j'arriverai à changer leur point de vue.

Yun ne croyait pas beaucoup en cette dernière parole, mais l'idée était tentante. Changer le système de l'intérieur. Abolir le ce côté pas du même milieu. La jeune femme allait réfléchir à cette éventualité, en plus des nombreuses paroles de ses deux interlocutrices.< /i>

Plus le temps de se focaliser sur cette discutions sans queue ni tête. Les trois jeunes femmes étaient alignées sur une vision des choses trop différentes pour être conciliées, surtout si aucune n'avaient réellement envie d'écouter l'autre. Camper sur ses positions n'apportait rien et continuer à faire ça n'allait qu'énervé la rousse. Déjà qu'on se plaignait de son attitude. Perte de temps.

" Qu'on soi clair. Si tu veux que je t'entraîne. Comprend une chose simple : Il n'y a pas deux catégories de Shinigami : Il n'y a pas les femmes et les hommes, les nobles et les habitant du Rukongai... "

Elle observait le bricolage de la scientifique pendant son plaidoyer.

" Au Seireitei, nous avons la même mission et la même volonté d'obtenir la force, pour autant de raisons différentes... Arrête de te chercher des raisons stupides, tu veux être forte parce que c'est la seule chose qui nous donne du sens, à nous. "

Pendant ce temps, l'engin était installé et faisait ce qu'il avait à faire. Mais la douleur que ressentait Kyoko, au niveau du bras, était forte, mais plus que supportable, c'était au niveau de la tête que ça n'allait pas. Un remous, une réminiscence, elle revoyait la scène où l'homme qu'elle avait tué avait combiné Haien, un Hado de niveau 50+ et son Zanpakuto de magma pour lui détruire le bras, provoquant quelque chose qu'elle ne saurais décrire. Mais un nom lui revenait.

" Hah... Kyoko ?! "

Elle se tenait la tête, visiblement perturbée, alors que son bras commençais à repousser !

Trop occupé à voir si son dispositif fonctionnait correctement Sonohara ne fis pas attention à la conversation entre les deux autres, les enjeux pour lui, mais surtout l'avancée énorme qu'il faisais avec était trop grande dans ses travaux et c'est lors d'un éclair de lucidité qu'il fit surface.

" Je constate que tu tien bien la douleur, ce ne serait peut-être pas le cas de quelqu'un d'autre et tu ne va pas en avoir fini avec celle-ci, vu que la connexion des nerfs se fera en dernier. J'allais oublier, il faudrait que tu pense à faire des séances de rééducations, j'aimerais y assister si cela ne te pose problème. ", dit-il, visiblement très excité.

Pour le reste du temps, Hijiri resta silencieux tout en restant à l'écoute de la rouquine. Pourquoi répondre alors qu'il trouvait le manque de conversation de la bleutée ennuyeux au possible, elle qui semblait tourner en rond avec arguments ridicules. Autant ne pas se fatiguer !

Une fois les muscles complètement reconstitués, se fut au tour des nerfs d'être sollicités, connexions par connexions, le bras reprenait forme grâce au dispositif «prothésique», Là, il se dit que kyoko n'allait vraiment pas apprécier, mais elle semble être une battante, ça irait.

L'invention marchait, il en était ravis et les applications qu'il pourrait en faire lui donnait déjà des idées d'améliorations !

C'est alors que lui vint une idée qu'il trouvait plus qu’intéressante... Il se raclât la gorge et se lança :

" Et si nous allions tester ton nouveau bras fraîchement restauré ? ", suggéra-t-il à son nouveau sujet.

Kyoko sembla alors ravie de cette proposition, ne désirant plus qu'a aller se dégourdir les jambes, elle rappela à Yun qu'elle avaient parlée d'un entraînement, c'était l'occasion idéale avant que la rouquine ne retrouve le plus usage de ses capacités, elle quittait la pièce, le regard plein de défi, cette âme brûlante faisait le bonheur du scientifique, il l'a pris le pas derrière elle... Enfin, la roue si l'on peu dire !

" Toi contre moi, je n'utilise que mon nouveau bras, ok ? » lança-t-elle par dessus son épaule à la débutante décontenancée... "

Les trois comparses se rendirent à un dojo quelconque. Elles s'installèrent dans une salle d'entraînement, il n'y avait personne à cette heure là. Kyoko le savait puisqu'elle venait s'y entraîner souvent entre deux phases convalescence.

Bien entendu Kyoko se donna la peine de mettre au moins un hakama. Histoire de pas se promener en sous-vêtement dans les rues de la Soul Society, manquerais plus qu'on ajoute l’exhibitionnisme à son palmarès déjà bien garni.

" On va jouer à qui va mourir ou non... Ok ? "

Kyoko constatait que sa "disciple" s'échauffait. Il était l'heure de lui donner une petite leçon de survivant, bien de son époque...

" Je suis le Hollow affamé. Toi le Shinigami qui s'assouplit devant lui ! "

Ni une, ni deux. Un Shunpo et la distance entre les deux, bien que de quelques pas, une huitaine, peut-être dix, fut instantanément parcourue. Yun ne l'aurait sans doute pas remarquée tout de suite, en tout cas, pas tant que le poing bien serré de son adversaire ne serait pas arrivé à portée de son plexus... L'acte en lui-même est fourbe, mais calculé.

Son nouveau poing s’arrêta net à quelques centimètre du bide de l'étudiante, même s'il ne touchait pas, l'onde de choc devrait avoir un léger impact, comme la repousser légèrement, voir pas du tout si par miracle elle l'a bloqué, un coup comme ça, avec la pleine maîtrise de sa force, ça aurait sans doute suffit à Kyoko pour la mettre KO, ici, ce n'est pas le cas.

Heureusement, elle n'est pas aussi cruelle que sa propre mentor, qui l'aurait sans doute fait. Sans hésité. Elle fit un petit bond en arrière et regarda la fille sur le fauteuil...

" Le bras répond bien, tu m'a réellement régénéré ce membre perdu depuis je sais pas combien de temps, mais il va falloir que l'endurcisse et que je me ré-habitue à l'avoir. "

Sans faire attention à l'état de Yun, Kyoko parlait, mais restait perceptive, elle. Si une attaque venait, elle était prête à régir avec une projection, suivant le type de coup qu'elle lui donnerait évidemment, sinon quelques parades suffiraient...

Spoiler:

Hijiri sortis en second de la pièce ne voulant pas gêné les autres avec son moyen de locomotion assez encombrant,il suivit Kyoko de quelques pas, en se  demandant si elle allait sortir en sous-vêtements, mais cela ne fus pas le cas. Lui qui voulait un peu rire au dépend de la jeune femme, c'était raté.

Une fois que tous fur arrivé au dojo, l'argenté alla ce positionner un peu plus loin de la rouquine et de la bleuté pour ne pas leur faire obstacle, plus précisément à la gauche de Kyoko, Une fois placés il les regarda toute deux et donna un signal assez perceptif pour l'ancienne manchot afin qu'elles puissent toutes deux commencés.

" Je suis heureuse que ce bras te plaise mais j'ai envie de voir de l'action, ne serait-ce que pour voir si le membre reformé suit bien que ce soit dans ou en dehors des combats. Montre-moi ce que tu sais faire ! "

Sonohara fut pris d'enthousiasme rien qu'à l'idée de voir sa création a l'œuvre et rien qu'avec le premier coup porter à Yun, Hijiri savait très bien que Kyoko ne rigolerait pas avec cet entrainement et c'est en sachant cela qu'il se prépara à un éventuel coup fourré de la nattée.

" Tien Yun si tu me récitait en même temps ce qui est essentiel lors d'un combat ? Histoire de corser un peu les choses. Pour te répondre Ryougi il faudra que tu l'utilise le plus souvent possible pour t'y réhabituer si tu a quelque chose a dire sur ton nouveau membre fais le moi savoir. "

Il avait entre-temps noter dans sa tête les quelques petite améliorations qu'il pourrait déjà faire et attendait alors la réponse de la rousse.

Les échanges entre les deux allaient bon train, pour Kyoko du moins. Elle se demandait ce qu'on pouvait bien enseigner aux recrues de nos jour pour que se soi si mou.

Toutes attaques qui n'étaient pas déviées ou parées, pouvait être encaissée sans mal et même sans forcer son talent. Yun était bien trop faible... Il fallait corrigé ça ! Mais bien entendu, à son ainsi, la jeune bleutée ignorait que c'était un entraînement pour Kyoko aussi, peut-être qu'entre deux suppliques du style "je suis blessée, t'es trop forte"... elle pourrait essayer de réfléchir.

"Trop blessée ? Plus faible que moi ? Alors d'un côté on veux vaincre du noble parce que c'est "nooooooble", de l'autre on se plaint à la moindre difficulté ! HA ! Je te rappelle que je suis moi-même convalescente !"

Kyoko encaissa un kick en plein face, il était venu de la gauche, instinctivement ou volontairement, Yun l'avait frappée dans son angle mort.

"Pleine d'ouverture également. Une des règles du combat... exploiter les faiblesses de son adversaire, être toujours concentrée et..."

Elle concentra sa pression spirituelle afin de montrer à sa disciple quelque chose qu'elle mourrait envie de faire depuis qu'elle avait récupéré son bras manquant...

"TOUJOURS ETRE A FOND ! AAAAAAARHH"

Spoiler:

Kyoko cherchait à concentré son Reiryoku sur la surface de son corps comme l'avait également fait Yun un peu plus tôt, lui faisant clairement comprendre qu'elle était retardée MAIS sur la bonne voie, du moins, si l'Hakuda l’intéressait réellement. Toute cette énergie passait vers son poing, nul doute qu'elle cherchait à créer une technique... Mais malheureusement, il n'y parvint pas et tomba un genou au sol, essoufflée.

" Kyaka... "

Une technique que j'essayait de mettre au point avant mon arrestation, je concentre mon Reiryoku dans mon poing et je relâche le tout sur mon adversaire, d'où le nom (Kyaka signifie "rejet").

Cet entraînement est fini, tu as appris bien assez de chose. Ah...